le coton
Bibliothèque des graines
Le coton est une fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers « véritables » (Gossypium sp.). Cette fibre, constituée de cellulose presque pure, est généralement transformée en fil qui est tissé pour fabriquer des tissus. Le coton est la fibre naturelle la plus produite dans le monde.
à propos de...
Du nom latin « Gossypum Herbaceum »
Autres noms : -
Origine : Etats-Unis, Egypte, Inde, Afrique, Moyen-Orient
Descriptif : graines
Teneur en huile : 17 à 25% (graines entières) ou 34 à 39% (graines décortiquées)
Couleur : jaune clair à rouge foncé (après ou avant raffinage)
L’huile de coton brute a une couleur rouge foncé due à la présence du gossypol et de ses dérivés. Après raffinage, elle prend une teinte jaune d’or qui varie en fonction des conditions de stockage des graines ou de l’huile brute avant raffinage. La présence du gossypol n’a aucun effet dommageable sur les qualités alimentaires des huiles extraites des graines du cotonnier, par contre, ce pigment toxique pour l’homme et tous les animaux monogastriques (non ruminants) rend obligatoire le raffinage de l’huile et se retrouve au niveau des farines.
Usages des huiles et tourteaux
Alimentation, graissage, savonnerie
Caractéristiques d‘extraction
- Process :
Pression à froid : pressage en graines entières
Pression à chaud : aplatissage - conditionnement thermique - presse
Pré pression : aplatissage - conditionnement thermique - pression - Température ambiante : Min 20°C
- Température du produit avant pression : Min 25°C
- Humidité du produit : Max 9%
- Teneur en huile dans les tourteaux : 7 à 20% suivant process
Zoom sur le décorticage
C’est une des opérations les plus importantes de la trituration et en tout cas, celle influant le plus sur les rendements. La graine de coton a une coque importante. Celle-ci est couverte de fins poils qui constituent le linter. La coque représente 25 à 34% du poids de la graine et le linters environ 12%.
Le décorticage du coton peut se faire après ou sans délintage, il faut cependant que la graine ne porte pas plus de 12% de linters et que son humidité soit inférieure à 10%. Au-dessus de ces tolérances, le linter se met en boule dans les batteurs et provoque des bourrages dangereux.
Après décorticage, une première séparation coques/amandes est réalisée par tamisage et aspiration des coques. Cependant, compte tenu du linter, les coques ont tendance à entraîner de fines brisures d’amandes. Un battage tamisage des coques est donc indispensable pour conserver de bon rendement.
Suivant si les graines sont délintées ou non, il reste entre 2 et 6% de coques dans les amandes. A noter que l’incorporation additionnelle d’environ 6 à 8% de coques à l’entrée presse est conseillé afin d’obtenir de bon taux d’extraction, soit env. 8% de matière grasse résiduelle dans les tourteaux.
Pour de plus amples renseignements ou si vous avez besoin d’une solution pour l’extraction du coton, n’hésitez pas à nous contacter.